Atelier de l'Université de Mansoura pour développer des stratégies d'adaptation pour atténuer les effets du changement climatique sur les maladies du blé et du maïs et la production alimentaire en Égypte

L'Université de Mansoura a organisé un atelier sur le projet Newton Impact, intitulé "Développement de stratégies d'adaptation pour atténuer les effets du changement climatique sur les maladies du blé et du maïs et la production alimentaire en Égypte".

L'atelier a été organisé sous le patronage des personnes suivantes :

Le professeur Dr. Mohamed Ayman Achour, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique

Le ministre Dr. El-Sayed El-kossir, ministre de l'Agriculture et de l'Irrigation

Le professeur Dr. Chérif Khater, président de l'Université de Mansoura

L'ambassadeur Gareth Bayley, ambassadeur britannique au Caire

Le professeur Dr. Mahmoud Sakr, président de l'Académie égyptienne des sciences et de la technologie

Le professeur Dr. Mohamed Sheta, doyen de la Faculté d'Agriculture de l'Université de Mansoura

Le professeur Dr. Walaa Sheta, directeur du Fonds de science et de technologie et d'innovation STDF,Le professeur Dr. Yasser Shabana, chef de l'équipe de recherche en Égypte.                                                                                    

L'atelier visait à discuter des résultats obtenus dans le projet de recherche conjoint entre l'Université de Mansoura et l'Université de Hertfordshire au Royaume-Uni avec les décideurs et les parties prenantes (ministre de l'Agriculture et de l'Irrigation, directeur du Centre national de recherche agricole (ARC), directeur du Centre international de recherche agricole dans les zones sèches (ICARDA), ambassadeur britannique au Caire, directeur du STDF, président de l'Académie égyptienne des sciences et de la technologie, représentants du Conseil britannique au Caire, décideurs, organisations du secteur privé, directeurs de stations de recherche sur le blé et le maïs des stations de recherche du ministère de l'Agriculture, chercheurs intéressés, etc.). L'atelier visait également à échanger des idées et des expériences entre les participants pour travailler ensemble vers la réalisation de l'adaptation optimale pour atténuer les effets du changement climatique sur les maladies du blé et du maïs et la production alimentaire en Égypte.Le professeur Dr. Mohamed Sheta a souligné l'engagement de l'Université de Mansoura, dans le cadre de sa stratégie, à orienter la recherche scientifique vers la résolution des problèmes auxquels la communauté agricole en Égypte est confrontée et à proposer des solutions scientifiques à ces problèmes. Il a également souligné l'engagement de l'Université à mettre en œuvre les recommandations du gouvernement égyptien pour mettre en œuvre les objectifs de développement durable et la vision de l'Égypte 2030 sur les stratégies d'adaptation au changement climatique afin de réduire les menaces pesant sur la sécurité alimentaire en Égypte, ce qui profitera à l'économie nationale.Le professeur Dr. Yasser Shabana, principal chercheur du projet, a indiqué que le projet Newton Impact, financé à parts égales par le Fonds de science et de technologie et d'innovation STDF et le conseil britannique , aborde le défi auquel la sécurité alimentaire est confrontée en raison des menaces des maladies des cultures et du changement climatique. Il vise à développer des stratégies d'adaptation pour atténuer les effets du changement climatique sur les maladies du blé et du maïs et la production alimentaire en Égypte et dans d'autres pays du Moyen-Orient.Le changement climatique représente une menace majeure pour la sécurité alimentaire dans les pays qui dépendent de l'agriculture, comme l'Égypte, où l'agriculture représente environ 12 % du

produit intérieur brut .

L'impact direct du changement climatique sur les maladies des cultures aggrave la faim en réduisant les rendements des cultures et en exposant davantage de personnes au risque de la faim. En particulier, le blé et le maïs, qui sont les cultures alimentaires de base en Égypte, subissent des pertes de récoltes d'environ 20 % en raison des ravageurs et des maladies.Les résultats du projet comprenaient des simulations météorologiques, des modèles de maladies basés sur les conditions météorologiques, des modèles de perte de rendement basés sur les maladies, des modèles de croissance des cultures de blé et de maïs, des directives pour les parties prenantes et des recommandations concernant les politiques de recherche et développement à moyen et long terme. Le projet a également abordé plusieurs objectifs de développement durable qui contribuent à la réduction de la pauvreté, à la création d'emplois et à la participation des femmes à la main-d'œuvre.

De son côté, la professeur Dr.Chérine Asem, vice-présidente du Centre national de recherche agricole, a souligné l'importance de la coopération entre le Centre national de recherche agricole et l'Université de Mansoura dans ce domaine. Le Centre a participé à ce projet de recherche et la coopération entre les deux institutions a abouti à la signature d'une convention de coopération scientifique entre l'Université de Mansoura et le Centre national de recherche agricole.

L'Autorité de financement de la science, de la technologie et de l'innovation (STDF) travaille à soutenir l'intégration des objectifs de développement durable dans le cadre de l'intérêt de l'État pour le dossier du changement climatique. Elle le fait en finançant des chercheurs expérimentés dans des domaines qui touchent aux objectifs de développement durable liés au climat dans toutes les disciplines. Elle vise également à créer des alliances pluridisciplinaires entre différentes institutions égyptiennes pour coordonner les efforts et l'intégration dans des activités de recherche qui servent aux objectifs de réduction des changements climatiques et à soutenir la recherche qui aborde l'identification des impacts négatifs sur les objectifs de développement durable. En outre, les scientifiques experts égyptiens, tant au sein qu'en dehors de l'Égypte, participent à des groupes de recherche nationaux.