Le président de l’Université de Mansoura participe à un atelier sur les mécanismes de mise en œuvre de l'année préparatoire

Le professeur Dr. Chérif  Youssef Khater, président de l’Université de Mansoura, a participé aux activités de l'atelier organisé par le Conseil suprême des universités pour discuter des idées et perspectives sur l'application de l'année préparatoire pour l'admission aux universités privées et communautaires. L'événement s'est tenu ce samedi 30 novembre, sous la présidence du professeur Dr. Ayman Achour, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, en présence du Dr. Achraf Henejil, président de l’Université de Suez, ainsi que des présidents des universités publiques, privées et communautaires, des secrétaires des conseils et de nombreux responsables du ministère. Selon le communiqué de presse publié par le ministère de l’Enseignement supérieur,  Dr. Ayman Achour a souhaité la bienvenue aux présidents des universités, soulignant l'importance de cet atelier pour échanger des idées et des visions sur les mécanismes de mise en œuvre de l'année préparatoire pour l’admission aux universités privées et communautaires. Le ministre a expliqué que le système de l'année préparatoire est pratiqué dans de nombreuses universités à l’international, précisant qu'elle permet d'ajouter aux étudiants des compétences qui les préparent aux études universitaires et réduisent l'écart entre les acquis de l’éducation générale et les attentes de l’enseignement supérieur. Cela vise à améliorer la qualité des diplômés pour répondre aux besoins du marché du travail. Dr. Ayman Achour a également affirmé que l'année préparatoire a pour objectif d'augmenter les chances de réussite académique, de renforcer les compétences linguistiques, de développer les compétences personnelles, de bâtir la confiance en soi et de favoriser une adaptation rapide à la vie universitaire. Le ministre a ajouté que cette initiative contribuera à améliorer la qualité de l'enseignement en relevant le niveau des programmes académiques selon les normes internationales et en préparant les étudiants aux études universitaires grâce à une acquisition progressive de compétences variées. Il a également souligné l’importance d’intégrer les outils technologiques dans l’enseignement pour le rendre plus attractif. Dr. Mostafa Refaat, secrétaire du Conseil suprême des universités, a déclaré que l'année préparatoire offre plusieurs avantages, notamment en permettant aux étudiants de rejoindre des spécialisations adaptées après une phase de qualification. Ce système réduit également l'exode académique en proposant des alternatives locales aux opportunités d'études à l'étranger. Il a ajouté que cette initiative soutient également les étudiants internationaux en leur offrant une opportunité d'améliorer leurs compétences académiques et interpersonnelles, ainsi que leurs notes, tout en facilitant leur orientation vers des filières adaptées à leurs aspirations. Le secrétaire a également présenté une comparaison entre différents systèmes d'application de l'année préparatoire au niveau régional et international pour maximiser les bénéfices de cette approche. Il est à noter que le Conseil des ministres a approuvé un projet de loi modifiant certaines dispositions de la loi sur les universités privées et communautaires (loi n°12 de 2009). L'amendement introduit un nouvel article (19 bis), permettant à ces universités d'accepter, à partir de l'année universitaire 2024/2025, des étudiants titulaires du baccalauréat ou équivalent qui n'ont pas atteint le seuil d'admission requis pour une faculté donnée, sous réserve qu'ils réussissent une phase préparatoire appelée « année préparatoire », en fonction de leurs qualifications académiques. Les modalités seront déterminées par un décret du ministre compétent, après consultation des conseils concernés, tout en respectant les réglementations en vigueur.